
La procession avançait en silence, chacun portant sur ses épaules le fardeau de son existence. Le crépuscule enveloppait un monde déchiré, où l’espoir semblait avoir abandonné les âmes épuisées. Tous marchaient vers l’horizon lointain, laissant derrière eux un passé qui ne faisait plus sens.

La nature elle-même était en conflit, avec ses ombres profondes et ses lumières fugaces, qui semblaient refléter la dualité de l’âme humaine. Dans cette obscurité émergeait un monolithe, telle une énigme indestructible, témoin de l’effervescence des hommes.

Cet édifice millénaire, symbole d’éternité et de permanence, semblait se moquer de la condition éphémère de l’homme, qui cherchait désespérément sa place dans l’univers. Mais peut-être que, à l’image de ce monolithe, notre existence elle-même est une énigme, une pierre brute à polir pour en extraire toute sa splendeur.